Blog de Katherine Pancol

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Rencontrons-nous !

Retrouvons-nous toutes et tous...

À Sélestat le samedi 26 mai : rencontre à 15h puis dédicace à la Maison de la Presse.

À Montpellier le 30 mai : dédicace de 16h30 à 18h au Sauramps Odyssée, puis rencontre à 18h30 à la Médiathèque Emile Zola.

À Arcachon le 1er juin : dédicace à 19h30 à la librairie des Marquises.

À Brest le vendredi 8 juin : rencontre à 17h puis dédicace à la librairie Dialogues.

À Lorient le samedi 9 juin : rencontre à 15h puis dédicace à la librairie Au Vent des mots.

À Vannes au salon du livre le dimanche 10 juin sur le stand Albin Michel.

À Toulon le 15 juin : dédicace de 15h à 17h à la librairie Charlemagne. Soirée littéraire en plein-air à 18h30 Place Victor Hugo. Puis, à 21h30, projection des Yeux jaunes des crocodiles dans le cadre de la 4è édition du festival "Hors les Murs !".

À Aix-en-Provence le 17 juin : rencontre à 15h au Salon Les Flâneries d’Arts et Jardins d’Aix en Provence.

À Saint-Maur-des-Fossés les 23 et 24 juin dans le cadre du salon Saint-Maur en Poche.

À La Garenne-Colombes le 29 juin : rencontre et dédicace à la Nuit Blanche des Livres.

À Lyon le 1er juillet : rencontre et dédicace Place Bellecour pour les 111 ans de Decitre.

À Saint-Malo le 24 septembre : rencontre à 18h puis dédicace au Grand Hôtel des Thermes.
Au Mans les 6 et 7 octobre : rencontre et dédicace au salon "La 25è heure du livre".

Une nouvelle dans la NRF

Michel Crépu m’a demandé d’écrire une nouvelle sur la France de mai 68.
Pour la NRF, revue qu’il dirige.
Il voulait 20 feuillets… J’en ai fait 4 !

Je l’aime bien, cette nouvelle qui s’appelle, "Annie ne se demande pas si elle est heureuse".
En vente dans tous les kiosques si le cœur vous en dit hi hi !

 

New York parle, dessine, médite et a arrêté de fumer

New York parle, dessine, médite et a arrêté de fumer.
Pas une cigarette allumée dans les rues !

New York écrit sur les murs ses peurs, ses angoisses, ses espoirs.
Partout. En couleurs, en noir et blanc. En mots, en fresques. "J'ai peur parce qu¹on a élu un fou furieux", "J'ai peur parce que le monde n'a plus de sens", "J'ai peur à cause des armes en vente libre" et quelques timides "J'ai de l'espoir parce que je t'aime", "j'ai de l'espoir parce que j'ai décidé d'exister et de faire", "j'ai de l'espoir parce que je m¹occupe des autres".

Ouf ! Mais les optimistes sont rares. Et les autres méditent à tout casser. Partout s'ouvrent des espaces "méditation". On s'y rend dès qu'on a le temps. Dans les musées, les écoles, les cours de gym. Les esprits flottent.

Autre grande mode : les ateliers de sourcils. À chaque coin de rue, on ourle, on coud, on nettoie, on plante des broussailles de poils !

 

 

  

 

 

 

 

Quelques adresses à se mettre en poche avant de monter dans l'avion...

Les meilleurs travers de porc du moooonde. On les mange à la cuillère.
Chez Momofuku Nishi : 232 8th Avenue. (646) 518 19 19. Entre la 21 et la 22è rue. Tout est bon miam miam.

Une pharmacie chinoise. TOUS les remèdes à base de plantes et fabriqués sous vos yeux : Kamvo ou Herbal dispensary, 211 Grand Street (dans Chinatown), (212) 966 6370. Demandez le cocktail de plantes pour casser un rhume, imbattable !

Les meilleurs cheesecakes :
Eilleen's special Cheesecake, 17 Cleveland Place. En bas de la ville. (212) 966 55 85

Sans oublier le club de jazz SMOKE, (tout en haut de la ville), 2751 Broadway (entre 105 et 106 St). On peut y aller tous les soirs. Ça sonne toujours bien !

 

   

Chez les Amish

Vous souvenez-vous de ce film, Witness avec Harrison Ford ? On y voyait vivre la communauté Amish. Je suis allée flâner de leur côté. À Lancaster, en Pennsylvanie.
Ils sont 37.000 à y vivre selon leurs anciennes règles : pas d’électricité, pas de télévision ni de lave-linge ni de portable, pas de voiture ni de bicyclette (mais droit à la trottinette), pas de scolarisation avancée, pas de jean ni de vêtement aux couleurs claires, pas de bouton mais des épingles, pas de musique mais des chants religieux, pas de contraception, pas d’armée ni d’engagement politique. Mais lecture de la Bible, humilité, modestie, solidarité, fraternité, retrait du monde moderne. Loin des "English" (c’est comme ça qu’ils appellent "les autres").

Pourtant ce sont d’excellents hommes d’affaires et leurs entreprises sont très prisées. À 18 ans, le jeune Amish a deux ou trois ans pour décider s’il rejoint le groupe ou non. Il a alors le droit d’aller au cinéma, dans les bars, de boire de la bière, de s’envoyer en l'air. Puis il ou elle décide de rejoindre ses pairs ou pas. S’il refuse, il doit quitter sa famille, ses amis et s’installer ailleurs. S’il rejoint, il ne peut plus jamais partir.

Beaucoup reviennent, victimes de leur isolement et de leur faible niveau d’éducation (l’école s’arrête à 14 ans). Et c’est comme ça depuis le XVIIIème siècle. Ils sont arrivés 3000, chassés d’Europe, et sont environ 200.000 aux USA aujourd’hui.
Chaque famille a une moyenne de dix enfants. On n’a pas le droit de les photographier ni de les apostropher. On peut juste les observer de loin dans les champs en train de labourer (avec des charrues tirées par des chevaux) ou enfermés dans leur buggy noir sur les routes. Tous vêtus de sombre, le visage refermé sur leur monde intérieur. Impressionnant.