Blog de Katherine Pancol

Bonne année !

Tous mes vœux de bonheur et un grand, grand sourire.
Le coucher du soleil dans les Pouilles pour ouvrir l'année 2019.

Pure beauté… (sans filtre aucun).
La nature est comme ça, grande et généreuse.

Tres Besos

Jours exquis à Madrid, à Barcelone, pour la promotion de "Tres Besos" en Espagne. Interviews, rencontres, échanges, souriez, on vous tire le portrait. On déjeune à 15 heures, on dîne à 23 heures. On boit du champagne, du Rioja, jusqu’à 3 heures du matin, on écoute de la musique dans les bars, on rit, on se fait des confidences, des jeux de mots intraduisibles et j’essaie de réveiller mon espagnol endormi.

Mon nouveau livre grandit et me prend toute la tête. Je ne lâche pas mon carnet noir débordant de notes et gribouille, gribouille. Le bonheur ! Hâte de rentrer pour m’enfermer, boire du thé, me coucher à dix heures du soir et écrire, écrire, écrire.

  

Quand les mots tiennent aussi chaud qu’une écharpe…

Gabin et Belmondo partout sur les murs de Villerville. Là où fut tourné Un Singe en Hiver d’Henri Verneuil en 1962.
On marche dans les rues étroites, on entend sonner les dialogues d’Audiard.
Alors on enfonce son nez dans son col et doucement on rigole.

"Écoute ma bonne Suzanne, t’es une épouse modèle ! Mais si, t'as que des qualités ! Et physiquement t'es restée comme je pouvais l'espérer : c'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois même si c'était à refaire, je t'épouserais de nouveau. Mais tu m'emmerdes... Tu m’emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour mais TU - M’EM - MERDES !"

Beyrouth, je t'aime, Beyrouth, je t'adore

Beyrouth, je t'aime, Beyrouth, je t'adore.

Pourtant, en ce moment, tu vas pas fort. Tu vacilles, tu fatigues. Ça ne t'empêche pas de rire et de créer. De construire des immeubles dans tous les sens en oubliant parfois de poser le toit et l'électricité. Mais qu'importe ! Tu oublies, tu inventes. Tu veux t'amuser. Jamais te lamenter. Une, deux, trois fêtes chaque soir dans chaque quartier. Beyrouth la magicienne n'arrête pas de sortir des tours de son sac. Une valse à trois pas chaloupés pour oublier que le temps se gâte, que le Liban est secoué très fort. Ce pays de 4 à 5 millions d'habitants (pas vraiment le temps de faire un recensement) a accueilli en un an un million et demi de réfugiés syriens qu'il faut loger, soigner, nourrir, éduquer, habiller, occuper.

Et tout ça sans gouvernement. Ou si peu. Ou si mal. Ou si emberlificoté dans des querelles de petits chefs qui se mangent le nez et se remplissent les poches. Coupures de gaz, d'eau, d'électricité, vie chère, pollution. Oui mais… la mer, le ciel, la lumière, les cèdres, les palmiers, le souk de Saïda. Les Libanais se mettent en quatre, en cent, en mille, en autant de morceaux qu'il faut pour que la vie continue et qu'elle ne s'arrête pas trop tôt…

Pas trop tôt, s'il vous plaît ! Parce Beyrouth, je t'aime, Beyrouth, je t'adore.